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Septième jour
Le lendemain, nous repartons à travers les vertes collines de la Galilée vers Sakhnine, la ville réputée « la plus arabe » du pays. Un responsable de la branche locale d’une autre association interculturelle Givat Haviva – interventions dans 250 écoles du pays aux niveau de la 6e et de la 5e - développe devant nous le point de vue des Arabes israéliens… Professeur d’arabe et formateur, Abu Raya Gazal, prend un ton très personnel :
Vous avez devant vous un homme qui est considéré comme un mauvais Arabe par un grand nombre de ses pairs. Et comme un assassin potentiel par un grand nombre de Juifs. Pourquoi ? Parce qu’avec d’autres Arabes israéliens, j’ai fait le pari de vouloir vivre dans cette société et non pas dehors. Or, nous sommes marginalisés. Savez-vous ce que c’est d’être marginalisé comme les juifs l’ont été en Europe ? Notre carte d’identité spéciale nous interdit, pour des raisons « de sécurité » pratiquement tous les emplois dans l’administration, y compris dans la gestion de l’électricité. Seuls nous sont accessibles les postes dans l’enseignement.
Nous vivons dans la suspicion permanente. C’est comme une épouse à qui son mari lui demande chaque matin au réveil : « M’as-tu été fidèle cette nuit ? » Nous estimons que la majorité de la population, les juifs, doivent prendre en compte l’histoire de l’autre culture de leur pays, l’arabe qui, après tout, représente, avec 22 %, une partie importante de la population. Que dire à un enfant à qui on apprend à l’école que 1948 représente l’indépendance de son pays, alors que pour les 800.000 Palestiniens qui ont dû prendre la fuite – dont certains de ses parents – ce fut le « Naqba », la catastrophe ? 60 % des Arabes israéliens vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. A deux minutes de voiture d’ici les villages palestiniens relèvent du tiers-monde. Nous estimons que c’est dans l’intérêt de l’ensemble de la société israélienne que les minorités puissent vivre dans la dignité et l’égalité. On doit garder vivant en nous l’humain.
Traversée de la belle région, ponctuée de tombeaux de rabbins célèbres, où naquit la Kabbale et rencontres avec des Druzes et des Bédouins, qui, quoique de culture arabe sont très présents dans l’armée dont certains semblent avoir moins de problème d’intégration.
Bref aperçu du Lac de Tibériade avec son Mont des Béatitudes et les montagnes du Golan sur le fond desquelles se détachent les premiers kibboutzim légendaires ayant relevé le défi de Ben Gourion : « Travailler la terre d’une main, de l’autre défendre la nation. »